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ETUDE CLINIQUE SUR LA REFLEXOLOGIE INSERM TOULOUSE
Recherche médicale,Toulouse,Haute-Garonne
Publié le 24/03/2021 à 06:46
l'essentielLe CHU de Toulouse et l’unité de recherche sur le cerveau ToNIC lancent une étude pour identifier ce qu’il se passe dans le cerveau lors d’une séance de réflexologie plantaire. Des volontaires sont en cours de recrutement.
Le
CHU de Toulouse et le laboratoire ToNIC (Toulouse NeuroImaging Center, Unité
mixte N°1214 Inserm /Université Toulouse III-Paul-Sabatier) recrutent
encore une dizaine de volontaires dans le cadre de l’étude FOOT déjà en cours.
Rien à voir avec les stades ! Il s’agit ici de mesurer les effets
spécifiques de la réflexologie plantaire sur l’activité cérébrale et de voir
quelles zones spécifiques du cerveau pourraient être impliquées.
Le recours à cette technique de massage qui stimule des points très précis sur
les pieds, se fait déjà pour répondre à des problématiques de douleurs
musculo-squelettiques, d’algies pelviennes, de stress, de sommeil ou encore à
des troubles fonctionnels (troubles du transit). Comprendre ses effets précis
sur le cerveau, permettrait de mieux la prescrire en complément de la médecine
classique.
30 volontaires, 2h30 d’IRM
«Pour
participer il faut être âgé de 20 à 40 ans, n’avoir jamais eu recours à la réflexologie
plantaire et ne pas souffrir de claustrophobie, car l’étude implique plusieurs
examens d’imagerie (IRM)», précise Emeline Descamps, la coordinatrice
scientifique de l’étude.
Les volontaires sont scindés en deux groupes et
toute l’étude (qui dure deux heures trente), se passe dans l’IRM.
Le premier groupe reçoit d’abord un massage ne
faisant pas appel à la réflexologie plantaire, suivi d’un second massage de
réflexologie. C’est l’inverse pour le second groupe. L’objectif étant bien de
comprendre l’impact de ces différents massages au niveau cérébral.
Pour cela, l’ensemble de la cohorte (30
volontaires) répond à un questionnaire qui mesure subjectivement le stress et
passe des IRM avant et après chacun des massages. Il s’agit tout d’abord d’IRM
fonctionnelles qui mesurent l’activité en temps réel du cerveau, puis, en
milieu de test, d’une IRM anatomique. Enfin, la mesure des constantes
(fréquence respiratoire, cardiaque, saturation) est effectuée entre chaque
étape. Une publication est attendue début 2022.